Félix Niesche: Mon cher abbé, d'aucuns me blâment de travailler ingénument à la gloire, d'être en quelque sorte le Candide, d'un noir suppôt de la Réaction la plus noire, noir corbeau du Parti Noir..
L'abbé Tymon de Quimonte: Et pour d'autres, mon fils, je ne manifesterais pas un zèle suffisamment ardent, une ardeur suffisamment zélée, à l'encontre de vos opinions tout à fait insupportables.
F : Les zopignons? Mais l'abbé qu'est que nous en avons à...
l'abbé :...elles relèvent de la Doxa, mon fils, non de l'épistémé, selon la distinction de Parménide entre l'Etre et le devenir, la Science et l'opinion...
F:... j'allais le dire..
l'abbé :La science c'est l'Etre vrai, c'est à dire l'être même en tant que Pensée, l'opinion c'est un sembler, un paraître-être, un mensonger, un pseudo-être..
F: Parfaitement! et c'est pourquoi ce qui nous rapproche, monsieur l'abbé, en dehors de notre vieille amitié, ce que nous partageons, c'est cette vision, la.....quoi déjà?
l'abbé: La Weltanschauung..
F: à vos souhait!
l'abbé:....une vision commune, un accord ontologique. Ecoutez, ce qu'en disait Robertson Davies: « C'était avoir conscience du mystère insondable du monde invisible et, parallèlement, reconnaître d'une façon lucide la dureté, la cruauté et les exigences quotidiennes du monde tangible. C'était une disposition à voir des démons là où aujourd'hui nous voyons des névroses et la main d'un ange gardien dans ce que nous sommes enclins à attribuer avec légèreté et ingratitude à un coup de chance...." C'est au fond une approche religieuse, même si la vôtre, mon fils, compte des milliers de dieux dont aucun n'est tout-puissant et dont la plupart ont, vis-à-vis des hommes, une attitude ambiguë. »
F: C'est ça .Et c'est pourquoi moi, mécréant, j'ai plus d'agrément dans la conversation d'un moderne Savonarole de blog, partisan de la Vieille Eglise, de la Sainte Inquisition...
l'abbé:.. le catholicisme mâle du moyen-âge...
F:... que de n'importe laquelle racaille professorale, racaille journaleuse, politicarde, chercheuse, penseuse, les savants ignares, les bas- bleus, les Fââmes savantes, et leurs suivants, la pègre alphabétisée, les petites filles antifâchistes, les zauditeurs de" france"-"culture"..
l'abbé:et qui n'est ni de Culture et encore moins de France...
F: centre de propagande communautaire et gynécocratique public, que nous payons de nos deniers pour entendre, ça ne s'invente pas, Tara Schlagueule, Labila Blabla, Nadine Einstein, et le troupeau des Franchesca..
l'abbé:..sempiternellement, sur les mêmes sujets..
F:et ce grand ramas rançi de lecteurs de quotidiens dont les zidées, les zopinions ne sont que des sécrétions, du suint de cette stimuline obtenue par stimuli de leur organe le plus vil, le plus gluant, et dont ils sont comiquement le plus fier, juste aprés leurs bas-appareils excréteurs: leurs cervelles visqueuses, qui se reflète dans leur regard bovin.
L'abbé Tymon de Quimonte: Et pour d'autres, mon fils, je ne manifesterais pas un zèle suffisamment ardent, une ardeur suffisamment zélée, à l'encontre de vos opinions tout à fait insupportables.
F : Les zopignons? Mais l'abbé qu'est que nous en avons à...
l'abbé :...elles relèvent de la Doxa, mon fils, non de l'épistémé, selon la distinction de Parménide entre l'Etre et le devenir, la Science et l'opinion...
F:... j'allais le dire..
l'abbé :La science c'est l'Etre vrai, c'est à dire l'être même en tant que Pensée, l'opinion c'est un sembler, un paraître-être, un mensonger, un pseudo-être..
F: Parfaitement! et c'est pourquoi ce qui nous rapproche, monsieur l'abbé, en dehors de notre vieille amitié, ce que nous partageons, c'est cette vision, la.....quoi déjà?
l'abbé: La Weltanschauung..
F: à vos souhait!
l'abbé:....une vision commune, un accord ontologique. Ecoutez, ce qu'en disait Robertson Davies: « C'était avoir conscience du mystère insondable du monde invisible et, parallèlement, reconnaître d'une façon lucide la dureté, la cruauté et les exigences quotidiennes du monde tangible. C'était une disposition à voir des démons là où aujourd'hui nous voyons des névroses et la main d'un ange gardien dans ce que nous sommes enclins à attribuer avec légèreté et ingratitude à un coup de chance...." C'est au fond une approche religieuse, même si la vôtre, mon fils, compte des milliers de dieux dont aucun n'est tout-puissant et dont la plupart ont, vis-à-vis des hommes, une attitude ambiguë. »
F: C'est ça .Et c'est pourquoi moi, mécréant, j'ai plus d'agrément dans la conversation d'un moderne Savonarole de blog, partisan de la Vieille Eglise, de la Sainte Inquisition...
l'abbé:.. le catholicisme mâle du moyen-âge...
F:... que de n'importe laquelle racaille professorale, racaille journaleuse, politicarde, chercheuse, penseuse, les savants ignares, les bas- bleus, les Fââmes savantes, et leurs suivants, la pègre alphabétisée, les petites filles antifâchistes, les zauditeurs de" france"-"culture"..
l'abbé:et qui n'est ni de Culture et encore moins de France...
F: centre de propagande communautaire et gynécocratique public, que nous payons de nos deniers pour entendre, ça ne s'invente pas, Tara Schlagueule, Labila Blabla, Nadine Einstein, et le troupeau des Franchesca..
l'abbé:..sempiternellement, sur les mêmes sujets..
F:et ce grand ramas rançi de lecteurs de quotidiens dont les zidées, les zopinions ne sont que des sécrétions, du suint de cette stimuline obtenue par stimuli de leur organe le plus vil, le plus gluant, et dont ils sont comiquement le plus fier, juste aprés leurs bas-appareils excréteurs: leurs cervelles visqueuses, qui se reflète dans leur regard bovin.
l'abbé: et savez vous ceci mon fils, que ces lecteurs de Télérama, ce ramas de télé, ces invertis spirituels, ces bénis oui-oui, les Ségolène et les Nicolas, vont se presser ces jours ci, admiratifs, au pompidolium à l'exposition Giaccometti?
F: non, et j'avoue que j'en ai rien à...
l'abbé:Et que le sieur Giaccometti a tenu des propos dignes des vôtres, lesquels, s'ils étaient divulgués feraient s'enfuir les sus-nommés amateurs d'art en hurlant et s'arrachant les cheveux, et appelant la police pour fermer cette exposition comme repaire de la Bête immonde ?
F:et qui monte, monsieur l'abbé Tymon de Quimonte?
l'abbé:Ecoutez:"Je sais que je sympathise avec l'Eglise, avec le despotisme religieux....J'ai de l'antipathie pour la philosophie, pour la liberté de pensée, pour la liberté d'action, la liberté d'ecrire des livres, de faire des tableaux et d'exprimer des idées personnelles.....je hais l'émancipation de l'individu et celle des femmes. Je ne peux plus entendre tous les bavardages qu'on fait, que tous font sur toutes choses.......ou chacun croit pouvoir exprimer la misérable idée qu'il s'est faite dans son cerveau. Pourqoi l'Eglise ne brûle plus, ne torture plus, ne tue plus ceux qui osent penser ce qui leur plait?" http://lacageauxphobes.blogspot.com/2007/08/lucidit-de-lartiste.html
F: Bravo Giacomo! Il ne partageait pas non plus la croyance béate au libre arbitre démocratique de chacun comme les petits braillards téléspectateurs- anti-le-pen.
l'abbé:et qui ont un fascisme de retard. Mon fils, cet infantilisme de la pensée, ce grand retard de maturité annonce une future intensification, de plus hautes montées. Mais ce sera aprés une mutation globale, non celle de l'humanité actuelle, spirituellement invertie, vouée à la mort et à la putréfaction, et qui porte le Signe de la Mort et de la décomposition, et dont la fonction, la destination supérieure, est justement ce passage par l'anéantissement, afin que naisse sur son fumier la Conscience totale supérieure de l'humanité délivrée du Péché Originel de l'espèce.
F:Ouf! hé bé l'abbé, outre que votre galimatias...
l'abbé:galimatias vous même! mon fils, vous n'avez qu'à vous relire...
F:C'est malheusement ce que je viens de faire..
l'abbé: et bien corrigez les vos inepties, au lieu de me les mettre sur le dos par paresse et incurie!
F: plus la force, Jean Aimar, cet entretien n'a que trop duré...mais bon, sus! à l'ouvrage! Donc, disais-je, cet amphigourique galimatias inintelligible dont vous êtes l'auteur, mon trés cher et irrascible abbé..
l'abbé: .. comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés..
F:.. se rapporte à une vision universelle, finalement, et je ne crois plus dans "l'humanité" en tant que concept, comme englobant. Par dessus tout je crains que nous retombions, par votre faute, sous le coup de l'accusation formulée par une moitié de nos lecteurs: d'être trop ésotériques, trop incompréhensibles..
l'abbé: ça n'était pas formulé ainsi, mon fils ingrat, et si j'ai bonne mémoire ça vous était destiné...
F: A tous les deux! Ce qui vaut pour moi vaut aussi pour vous. Et avez vous remarqué, Monsieur l'Abbé, que lorsque ces gens vous disent:" tes trucs c'est trop fort pour moi, j'y comprend rien.."
l'abbé:..ils ajoutent toujours "je suis pas assez intelligent"..
F:.."futé" ils disent de préférence ou "fut-fut", ou affectent de parler le petit-nègre, et le ton employé ou la mimique se veulent d'une ironie vulgaire à peine déguisée..
l'abbé:..qui signifie, mon fils, qu'au fond ils pensent exactement le contraire..
F:..à savoir, c'est un petit peu con non? tes trucs, parce que moi qui suis loin de l'être(con) et bien j'ai rien pigé...
l'abbé:..parfaitement mon fils, non seulement c'est leur véritable opinion mais ils tiennent à vous la faire entendre..
F:..par cette condescendance, qu'ils prennent pour des égards envers votre succeptilité supposée..
F: non, et j'avoue que j'en ai rien à...
l'abbé:Et que le sieur Giaccometti a tenu des propos dignes des vôtres, lesquels, s'ils étaient divulgués feraient s'enfuir les sus-nommés amateurs d'art en hurlant et s'arrachant les cheveux, et appelant la police pour fermer cette exposition comme repaire de la Bête immonde ?
F:et qui monte, monsieur l'abbé Tymon de Quimonte?
l'abbé:Ecoutez:"Je sais que je sympathise avec l'Eglise, avec le despotisme religieux....J'ai de l'antipathie pour la philosophie, pour la liberté de pensée, pour la liberté d'action, la liberté d'ecrire des livres, de faire des tableaux et d'exprimer des idées personnelles.....je hais l'émancipation de l'individu et celle des femmes. Je ne peux plus entendre tous les bavardages qu'on fait, que tous font sur toutes choses.......ou chacun croit pouvoir exprimer la misérable idée qu'il s'est faite dans son cerveau. Pourqoi l'Eglise ne brûle plus, ne torture plus, ne tue plus ceux qui osent penser ce qui leur plait?" http://lacageauxphobes.blogspot.com/2007/08/lucidit-de-lartiste.html
F: Bravo Giacomo! Il ne partageait pas non plus la croyance béate au libre arbitre démocratique de chacun comme les petits braillards téléspectateurs- anti-le-pen.
l'abbé:et qui ont un fascisme de retard. Mon fils, cet infantilisme de la pensée, ce grand retard de maturité annonce une future intensification, de plus hautes montées. Mais ce sera aprés une mutation globale, non celle de l'humanité actuelle, spirituellement invertie, vouée à la mort et à la putréfaction, et qui porte le Signe de la Mort et de la décomposition, et dont la fonction, la destination supérieure, est justement ce passage par l'anéantissement, afin que naisse sur son fumier la Conscience totale supérieure de l'humanité délivrée du Péché Originel de l'espèce.
F:Ouf! hé bé l'abbé, outre que votre galimatias...
l'abbé:galimatias vous même! mon fils, vous n'avez qu'à vous relire...
F:C'est malheusement ce que je viens de faire..
l'abbé: et bien corrigez les vos inepties, au lieu de me les mettre sur le dos par paresse et incurie!
F: plus la force, Jean Aimar, cet entretien n'a que trop duré...mais bon, sus! à l'ouvrage! Donc, disais-je, cet amphigourique galimatias inintelligible dont vous êtes l'auteur, mon trés cher et irrascible abbé..
l'abbé: .. comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés..
F:.. se rapporte à une vision universelle, finalement, et je ne crois plus dans "l'humanité" en tant que concept, comme englobant. Par dessus tout je crains que nous retombions, par votre faute, sous le coup de l'accusation formulée par une moitié de nos lecteurs: d'être trop ésotériques, trop incompréhensibles..
l'abbé: ça n'était pas formulé ainsi, mon fils ingrat, et si j'ai bonne mémoire ça vous était destiné...
F: A tous les deux! Ce qui vaut pour moi vaut aussi pour vous. Et avez vous remarqué, Monsieur l'Abbé, que lorsque ces gens vous disent:" tes trucs c'est trop fort pour moi, j'y comprend rien.."
l'abbé:..ils ajoutent toujours "je suis pas assez intelligent"..
F:.."futé" ils disent de préférence ou "fut-fut", ou affectent de parler le petit-nègre, et le ton employé ou la mimique se veulent d'une ironie vulgaire à peine déguisée..
l'abbé:..qui signifie, mon fils, qu'au fond ils pensent exactement le contraire..
F:..à savoir, c'est un petit peu con non? tes trucs, parce que moi qui suis loin de l'être(con) et bien j'ai rien pigé...
l'abbé:..parfaitement mon fils, non seulement c'est leur véritable opinion mais ils tiennent à vous la faire entendre..
F:..par cette condescendance, qu'ils prennent pour des égards envers votre succeptilité supposée..
l'abbé:..succeptibilité tellement en accord avec l'incompréhensibilité de vos propos..
F:..au lieu qu'eux, suffisamment supérieurs, peuvent se payer le luxe d'une humilité grossièrement feinte..
l'abbé:.. intellectuelle toujours, car pour le reste ils ne vous céderont pas un point..
F:en effet, parce que dans cette affectation d'ignorance, il entre pour beaucoup le vrai mépris de l'intelligence, rebaptisée intellectualité...
l'abbé:..tandis que les vrais intellectuels officiels, les habiles, qui ajoutent brillamment de la confusion à la confusion, les penseurs poussifs, les" heu...heu...", passent pour les plus intelligents.
F:..au lieu qu'eux, suffisamment supérieurs, peuvent se payer le luxe d'une humilité grossièrement feinte..
l'abbé:.. intellectuelle toujours, car pour le reste ils ne vous céderont pas un point..
F:en effet, parce que dans cette affectation d'ignorance, il entre pour beaucoup le vrai mépris de l'intelligence, rebaptisée intellectualité...
l'abbé:..tandis que les vrais intellectuels officiels, les habiles, qui ajoutent brillamment de la confusion à la confusion, les penseurs poussifs, les" heu...heu...", passent pour les plus intelligents.
F:Parce qu'au fond, ils se valent bien et sont de même espéce. De même que la bourgeoisie est la partie contentée de la populace..
l'abbé:..les intellectuels la partie cultivée des médiocres.
F: Place de l'Hôtel de ville, vaut bien tous les traités de sociologie sur la "condition féminine", le métissage obligatoire, la zoophilie parisienne, parce que, comme disais... je ne sais plus quel romain:"Par une motte juge la Terre, par une page juge le livre", je proclame:" par un string juge la motte, par son babouin juge la pétasse et par..
l'abbé:.. ad uno Disce omnes.
F: heu.. par une seule apprends à les connaitre toutes...
l'abbé:.. en net progrés, mon fils. Facit indignatio versum.
l'abbé:..les intellectuels la partie cultivée des médiocres.
F: Place de l'Hôtel de ville, vaut bien tous les traités de sociologie sur la "condition féminine", le métissage obligatoire, la zoophilie parisienne, parce que, comme disais... je ne sais plus quel romain:"Par une motte juge la Terre, par une page juge le livre", je proclame:" par un string juge la motte, par son babouin juge la pétasse et par..
l'abbé:.. ad uno Disce omnes.
F: heu.. par une seule apprends à les connaitre toutes...
l'abbé:.. en net progrés, mon fils. Facit indignatio versum.
F:Amen!
1 commentaire:
En 1643, alors que le roi Louis XIV avait cinq ans, le grand Corneille vint à son trône avec une quinzaine de jeunes gens et lui dit ces mots : "Sire, j’ai l’insigne honneur de présenter à votre majesté : Henri de la tour d’Auvergne, Nicolas Mignard, Abraham Duquesne, François de la Rochefoucauld, André Le Nôtre, Paul de Gondi, Charles Lebrun, Jean de la Fontaine, Blaise Pascal, Bossuet, Sébastien Vauban et Jean Racine". Une fois tous nominément présenté, Corneille ajouta merveilleusement : "Sire, voici votre siècle. " Le soir du 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy, alors fraîchement élu président de la république, présenta quant à lui à la France entière Faudel, doc Gyneco, Arthur, Steevy Boulay, Enrico Macias, Mireille Mathieu, Bob Sinclar et miss Dominique. Messieurs dames, voici notre siècle.
Enregistrer un commentaire