Félix Niesche: Et que vous fait à vous, Monsieur l'Abbé, cette prolifération d'accortes stryges en string, et qui dit string dit culs quasi-nus, pis que nus, sous les arachnéens voilages , fesses visibles qui pèsent de toute leur libre pesanteur de chair , pondérables chacunes par chaque battement de nos vieux coeurs, au rythme de leur démarche trémulantes?
L'Abbé Tymon de Quimonte: hem...Je dis, mon fils, cachez ces fesses que je ne saurais ne pas voir. En attendant, haut les yeux! mes fils! hors culs, vers les cieux...
F.: auquel cas on s'enfonce dans la merde! Car le délicat érotisme contempourien de l' anus lustré par la corde bréneuse s'exhibe sur l'asphalte poissé d'excréments par la horde chieuse.
Chiennerie double, assortie, stercorale, légale, des trous de balle.
Chiennerie double, assortie, stercorale, légale, des trous de balle.
L'Abbé: soit, mon fils, soit, gardez les pieds sur les crottoirs, entre deux colombins , le regard assiégé par cet involucre frétillant de croupes, mais retrouvez la paix du coeur. Et pour celà, aprés être passé par la dure épreuve de Tantale du désir direct, brutal mais inassouvissable, rivé sur le trés peu que l'on dissimule encore, cunnus, rectum...
F.: Amen!....Oui, sans doute, l'austére pudeur strictement dissimule sous les strings ce que vous venez de nommer, mais, parfois, quand le temps s'y prête, et non sans péril, on peut..discerner sous l'infinitésimale lingerie, bien écartées par la dentelle ou la tulle, les pourpres périnèes, les nymphes roses, les vulves rases.
L'Abbé: Que ce supplice est sur et qu'il vous fait damner! Non mon fils, regardons les au visage: elles ne sont pas aimables! Les pauvres, soumises à toutes les modes elles ne veulent être qu'excitantes, elles en sont enlaidies.
Notre devoir, sans succomber à la Tentation, est de tenter de les aimer, malgré tout, malgré elles.
Notre devoir, sans succomber à la Tentation, est de tenter de les aimer, malgré tout, malgré elles.
F.: Pouahh!!Mais ce sont des goules, des daïmons femelles, des succubes diurnes, des chiennes de garce!..Mais laissons celà. Donc, mon cher Abbé, vous ne niez pas l'existence souvent cachée mais connue, de l'imperceptible culotte, qui ne saurait être tenue pour un sous-vêtement mais plutôt comme un accessoire cochon, un godemiché textile, destiné a maintenir un état d'éréthisme sexuel cérébral par cet agacement nymphéo-anal constant. Mais comment, Monsieur l'Abbé, un saint homme comme vous, sait-il qu'il y en a du string?
L'Abbé: Théologie apophatique, mon fils, la plus appropriée pour un poète tel que vous. L'existence de l'obscéne colifichet nous est révélée en quelque sorte négativement, par la presque totale visibilité des fondements.
F: Je vois: cul vu, string su, stricto sensu...
L'abbé: Ce n'est plus le vêtement qui orne le postèrieur, mais l'inverse. . Non vestimentum culum ornat, sed culus vestimentum.
F.: Amen.
F.: Amen.
Tel est, tel qu'en lui même,l'Abbé Tymon de Quimonte.
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